MAXON CINEMA 4D et BodyPaint 3D jouent les stars dans District 7, Surrogates, Cloudy with a Chance of Meatballs and G.I. Joe : Rise of Cobra Les artistes 3D se sont appuyés sur le logiciel phare de MAXON afin de créer de spectaculaires effets spéciaux et de riches environnements.

Certains des films les plus attrayants de l’année écoulée, comme G.I Joe : Rise of Cobra, Cloudy with a Chance of Meatballs, Surrogates and District 9, ont une chose en commun : Ils intègrent de spectaculaires animations numériques et des séquences d’effets spéciaux créés avec MAXON CINEMA 4D et BodyPaint 3D – La suite logicielle d’animation 3D leader du marché reconnue pour son interface très intuitive, sa palette d’outils à la fois puissante et complète et l’impact positif que toutes ces qualités ont sur la productivité.

CIS Hollywood fait partie du studio maintes fois primé CIS Visual Effects Group. Spécialisé dans les effets spéciaux, l’animation 3D et la post production cinématographique pour le cinéma, la télévision, les jeux et la publicité. C’est une des dix sociétés d’effets spéciaux à avoir travaillé sur G.I. Joe : Rise of Cobra produit par Paramount Pictures. Ben Dishart, infographiste en chef, spécialisé dans le texturage chez CIS Hollywood, a supervisé l’équipe qui a utilisé MAXON BodyPaint 3D comme principal outil de création pour les scènes clé et accessoires comme « The Pit », quartiers généraux du G.I. Joe, situés au Sahara dans un complexe souterrain ; La plateforme d’atterrissage « The Pit » qui comprend notamment un gigantesque ascenseur hydraulique utilisé par des avions dans le film où l’on voit des décollages et atterrissages verticaux ; Et plusieurs véhicules, comme le « Mole Pod », véhicule métallique doté d’un forêt avec une mèche en acier carbone utilisé par l’organisation diabolique Cobra pour percer les murs des quartiers généraux souterrains.

Lors des séquences cruciales comme « Mole Pod », les infographistes en charge des textures ont recréé très précisément des calques de salissures et traces de graisse sur les surfaces métalliques et les pièces hydrauliques. « Il s’agissait d’un projet fantastique en ce qui nous concerne parce qu’il intégrait de très nombreux éléments nécessitant la création de textures. La question ne s’est jamais posée de choisir d’utiliser un autre logiciel de texturage 3D car BodyPaint 3D, d’une part tellement simple à utiliser, est également la seule application capable d’assurer le texturage d’une géométrie en chevauchement et le traitement des UVs d’objets multiples », commente Dishart. « Nous avons importé des modèles 3D dans BodyPaint 3D afin de les texturer, en faisant des allers et retours avec Adobe Photoshop pour importer des matières de référence – comme la palette des couleurs et l’éclairage – nous les avons ensuite répliqué sur le modèle en ayant pour objectif de maintenir la cohérence de l’aspect entre les contenus numériques et les scènes réelles tournées en direct. BodyPaint 3D s’est avéré la solution idéale pour décortiquer le modèle et texturer les différents calques recréant l’aspect sale se juxtaposant au propre, le métal raillé, et pour peindre directement sur certaines surfaces comme des arêtes tranchantes, les dents du forêt, etc. .. ».

Sony Pictures Imageworks est un studio d’effets spéciaux primé par l’Academy Award qui a intégré CINEMA 4D et BodyPaint 3D dans son flux de production depuis maintenant huit ans. La suite logicielle MAXON a joué un rôle central dans le contrôle de l’aspect et de la qualité finale de films comme Monster House, Open Season, Surfs Up, Spider Man 3, Beowulf, Watchmen et bien d’autres encore. A l’occasion de sa toute récente production Cloudy with a Chance of Meatballs, l’équipe en charge du matte painting Sony Pictures Imageworks a utilisé les logiciels MAXON pour créer tous les environnements extérieurs du film comme les cieux à 360°, les extensions de la ville et les flancs de collines.

Utilisant CINEMA 4D et BodyPaint 3D, l’équipe a passé en revue des séquences qui avaient à l’époque à peu près 50-75 plans de matte painting afin d’évaluer les tonalités couleurs et le placement dans l’espace 3D. La séquence « Burger Rain » en particulier, avec cette pluie de burgers tombant du ciel, a nécessité la création de trois cartes d’environnement de ciel à 360° (env. maps) qui ont été plaquées au niveau des UVs dans CINEMA 4D afin de placer précisément les tonalités couleurs de la séquence pour des besoins d’éclairage et de réflexion. Etant donné que la couleur du ciel évoluait du gris vers une couleur pêche/rose/chewing gum pourpre au turquoise avec des nuages roses ; deux voire plus, cartes d’environnement s’avérèrent nécessaires, en fonction de la séquence. De plus, les cieux à 360° ont ensuite été découpés en un éventail de projections caméra reliées les unes aux autres en utilisant le système de matte painting ProjectionMan de CINEMA 4D, ceci afin de simplifier et d’optimiser le flux de production pour développement ultérieur et rendu des plans finaux.

« Les cartes d’environnement ayant été validées, nous les avons fait évoluer sous le forme de matte paintings et ce pour la totalité de la séquence. Nous avons non seulement du peindre trois cieux différents, mais aussi assurer les effets spéciaux des nuages. Nous avons animé ces derniers pour ensuite projeter toutes ces images rendues sur une géométrie qui devait se caler sur les nuages dans l’espace 3D pour stéréoscopie », commente Dave Bleich, infographiste senior, responsable du matte painting à Sony Pictures Imageworks.

« Nous reconnaissons bien volontiers que CINEMA 4D nous a vraiment aidé à relever brillamment le défi que représentait cette séquence, nécessitant à la fois beaucoup de rigueur au niveau du planning et autre point capital, beaucoup de souplesse. CINEMA 4D est une application incontournable que chaque infographiqste impliqué dans le matte painting doit absolument avoir dans sa trousse à outils ». Nori Kaneko, responsable du texturage chez Sony Pictures Imageworks sur Cloudy ajoute : « BodyPaint 3D a été utilisé tout au long du film afin de texturer chacune des séquences, toutes plus complexes les unes que les autres, allant des nourritures les plus appétissantes aux environnements aquatiques. Le logiciel améliore grandement notre flux de production et nous permet de travailler sans aucune limitation ».

Image Engine, studio d’effets spéciaux basé à Vancouver au Canada, a réalisé 311 des 600 plans d’effets spéciaux visuels du thriller de science fiction District 9. Ceci inclut une communauté entière d’aliens numériques, tous habitants d’un quartier de Soweto en Afrique du Sud appelé District 9, le vaisseau des aliens, des hélicoptères 3D et des vaisseaux de transport de troupes. La société a travaillé en collaboration avec quatre autres studios d’effets spéciaux de Vancouver incluant Goldtooth Creative Agency, Animatrik Film Design, The Embassy and Zoic Studios et Weta Digital basé en Nouvelle Zélande.

Image Engine a utilisé la solution logicielle MAXON BodyPaint pour produire les textures complexes mélangeant saleté, poussière, peinture et décalcomanies qui recouvraient les corps des aliens (il y en avait des centaines). Chacun d’entre eux avait une apparence personnalisée inspiré par le monde des insectes qui devait s’intégrer très étroitement aux personnages évoluant dans le sable du ghettou Sud-Africain. Anna Ivanova, infographiste spécialisée en texturage chez Image Engine, souligne tout particulièrement la facilité avec laquelle elle a été en mesure de faire des allers et retours entre BodyPaint 3D et Photoshop afin de retravailler les plans en intégrant les directives du metteur en scène.

« La plupart des aliens avaient des cicatrices et autres coutures sur la quasi-totalité de leurs corps, certaines dans des endroits difficiles d’accès, comme les UV des cous des aliens » déclare Ivana. « BodyPaint 3D nous a permis d’aller d’une cicatrice ou couture à une autre grâce à un pinceau de type projection et de mixerl’espace entre les éléments de carapace des créatures et les shaders soft-skin, ce qui nous a grandement aidé à résoudre bien des problèmes. De plus, nous avons utilisé le modèle 3D (importé d’Autodesk Maya) et peint des coups de brosse aléatoires directement sur les corps pour enfin ajouter trois variations différentes de textures ».

James Stewart, superviseur es créatures chez Imagine Engine, ajoute que BodyPaint 3D était tout simplement une nécessité quand il s’est agit de créer les aliens. « Non seulement, il fallait développer des shaders personnalisés pour gérer les calques des corps des créatures avec de la crasse et de la poussière, mais il fallait également que chaque alien soit orné avec différentes variations de tâches, d’éclaboussures et de décalcomanies. Les textures et décalcomanies ont été vieillies de façon à ce qu’elles s’insèrent au mieux avec les humains environnants. Au final, nous nous sommes retrouvés à gérer 20 différents types de variations de tâches, éclaboussures et décalcomanies qui pouvaient être utilisés indifféremment sur n’importe quel alien, d’où un gain de temps important dans notre flux de production ».

Chez Lightdog Films à Los Angeles, l’artiste Marc Leidy, un vétéran des effets spéciaux, utilise CINEMA 4D comme un véritable hub, reliant l’ensemble des éléments constituant son flux de production d’effets spéciaux. Lightdog Films s’est vu confier la mission de travailler sur une séquence clé du film Surrogates. Elle nécessitait notamment l’intégration de fumée et autres éléments pyrotechniques pour mettre en évidence l’étendue des dégâts provoqués par les principaux personnages robotiques.

CINEMA 4D a été un outil essentiel tout au long de la production, voire vital quand nous avons du assurer la vente du plan », confirme Leidy. Il a permis le transfert des informations de décalage du déplacement à partir de Syntheyes et de la géométrie de l’acteur d’Image Modeler dans CINEMA 4D qui a ensuite construit un squelette à partir de particules dynamiques grâce au module d’édition d’Expressions XPresso. Leidy souligne aussi l’implication de Turbulence 4D, développé par Jawset Visual Computing, il s’agit d’un tout nouveau plug-in de simulation de dynamiques fluides permettant la création de volutes de fumées à la fois complexes et réalistes qui s’enroulent et montent à partir de la zone dévastée jusqu’à remplir tout l’écran.

« La rapidité, la stabilité et la simplicité d’emploi permises par CINEMA 4D en font la plateforme idéale pour gérer à la fois l’aspect artistique et la véracité scientifique dans la construction d’éléments photo-réalistes pour le grand écran. La possibilité d’avoir accès à de nouveaux outils développés par des sociétés tierces permet d’étendre de façon littéralement incroyable les fonctionnalités de CINEMA 4D sans pour autant compromettre ses qualités et performances propres », ajoute t-il. « Le haut niveau de contrôle offert par notre trousse à outils sur Surrogates, m’a permis d’assurer le rendu et de livrer des éléments finaux parfaitement calés à une résolution de 2k à mon client qui plus est en capturant correctement l’intention émotionnel de la scène, le tout dans un délai très serré. CINEMA 4D s’avère être un élément indispensable pour mon flux de production d’effets spéciaux ».